Ruby (page 2)
À l’âge de 17 ans, Ruby Payne-Scott est admise à la fac en physique.
Elle va jusqu’au Masters puisque les doctorats ne se font qu’en Angleterre, où elle ne peut se rendre. Pour la forme, elle en passe deux.
Elle étudie la façon dont les ondes gamma se propagent à la surface de l’eau et démonte la croyance selon laquelle le champ magnétique affecterait la physiologie humaine.
Elle est doublement maîtresse à 28 ans.
La guerre arrive. L’Australie, dans l’œil du cyclone de la guerre du Pacifique, se préoccupe de radars.
Les femmes sont plus talentueuses que les hommes à l’écoute. On leur confie plus volontiers les radars. Au cours de la guerre, 599 femmes sont opératrices.
En tapant "opératrices radars Australie" dans le moteur de recherche d’un navigateur, le premier lien qui nous est proposé est la page Wikipédia de Robert Watson-Watt, considéré incorrectement comme l'inventeur du radar (le développement du radar a débuté bien avant), d'après Wikipédia.
Chronologie de l’activité des femmes dans les sciences et technologies
En 1941, la plupart des hommes sont au front. Ruby Payne-Scott, alors ingénieure en radiotélécommunications, est engagée pour se charger de la détection des avions.
La guerre terminée, Ruby Payne-Scott s’occupe, pour le centre national de recherche, de transformer les radars pour qu’ils écoutent l’espace.
Ruby a déjà créé des instruments pour le cancer. Ruby n’a pas peur d’écouter l’espace.
En 1933, Karl Jansky a découvert des émissions radio en provenance de la voie lactée, mais les radars de 1933 étaient incapables d’affiner ces résultats.
Après la guerre, les radars ont l’oreille fine. En Nouvelle-Zélande, en 1945, la géologue Elizabeth Alexander, qui travaillait également pour l’armée, a découvert que le soleil émettait ses propres ondes radio.
Alexander écoutait les roches. Elle a découvert que ses roches sonnaient différemment au coucher du soleil.
Le phénomène a été nommé le Norfolk Island Effect. Ruby Payne-Scott confirme le phénomène.